La fécondation in vitro (FIV) est l’un des traitements de fertilité les plus couramment utilisés, parce qu’elle maximise les chances d’obtenir une grossesse.
La conception naturelle survient lorsqu’un ovaire libère un ovocyte, qui est ensuite fécondé par un spermatozoïde dans une des trompes de Fallope de la femme. Dans le cas de la FIV, le processus de fécondation a lieu dans un laboratoire, où les embryologistes combinent les ovocytes et les spermatozoïdes. Les ovocytes fécondés avec succès sont ensuite transférés dans l’utérus de la femme pour pouvoir poursuivre leur développement.
Quand vous faites votre épicerie, une douzaine d’œufs semble une quantité idéale. Cependant, chez une femme qui subit un traitement de FIV, les études montrent que 15 « œufs » (ou ovules) sont le nombre idéal. Prélever moins de 15 ovules ne pose pas de problème, étant donné que la qualité est plus importante que la quantité et, selon les circonstances, prélever plus de 15 ovules est très bien aussi. Il faut noter que prélever une grande quantité d’ovules peut être risqué – la qualité des ovules peut en souffrir et il existe aussi un danger d’hyperstimulation. Le prélèvement de 15 ovules dans le cadre d’une FIV permet d’obtenir un taux de développement au stade de blastocyste variant entre 30 et 40 % (entre 4.5 et 5 embryons de 5 jours). Le transfert d’un embryon de 5 jours (au stade de blastocyste) est l’étape finale et la plus réussie avant l’éclosion et l’implantation de l’embryon.
On peut également réussir un transfert au Jour 3, alors que l’embryon compte entre 6 et 8 cellules. Ceci s’appelle stade embryonnaire ou embryon au stade de la segmentation. Pendant ce stade embryonnaire, le taux d’implantation est plus faible qu’après le transfert d’un blastocyste, dont on attend généralement un résultat positif.
On peut choisir parmi de multiples protocoles de stimulation et de préparations de gondatrophines. La stimulation est habituellement adaptée aux besoins de la patiente et individualisée en fonction de l’âge, des marqueurs de la réserve ovarienne, des résultats des échographies, de l’indice de masse corporelle et de la réponse à des stimulations précédentes. De plus, on doit déterminer le nombre d’ovocytes désiré qui produira de bons résultats cliniques avec un risque minime et à un faible coût.
La FIV permet en outre aux futurs parents de profiter de tests génétiques, du dépistage génétique préimplantatoire et du diagnostic génétique préimplantatoire. Les tests génétiques sont effectués sur des embryons pour rechercher des maladies génétiques spécifiques susceptibles d’être transmises par les parents. Le dépistage génétique préimplantatoire vérifie chacune des 23 paires de chromosomes autosomiques et recherche des traits anormaux chez les deux chromosomes sexuels, alors que le diagnostic préimplantatoire vise le diagnostic chez l’embryon d’un seul défaut génétique (par ex. la fibrose kystique, la dystrophie musculaire, la thalassémie, etc.) pour les couples dont on sait qu’ils sont porteurs une seule mutation génétique. Les parents atteints d’un trouble récessif connu risquent de transmettre la maladie à leur enfant. Le but des tests génétiques est de faire en sorte qu’on ait le choix d’épargner aux enfants des maladies héréditaires.
En décembre 2015, la province de l’Ontario a connu un véritable triomphe pour ce qui est du soutien aux personnes infertiles. Le gouvernement de l’Ontario a mis sur pied un nouveau Programme de procréation assistée pour aider les familles à assumer le coût des technologies de procréation assistée. Ce Programme donne aux patients possédant une carte d’assurance maladie valide de l’Ontario la possibilité de recevoir des traitements de FIV et/ou de préservation de la fertilité subventionnés, à toute clinique de l’Ontario participant au Programme. Anova Fertility & Reproductive Health est fière de participer au Programme de procréation assistée.
Pour en savoir plus sur la FIV de même que sur Anova Fertility & Reproductive Health, veuillez visiter notre site Web à anovafertility.com, et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
Dre Marjorie Dixon, MD, FRCS(C), FACOG
PDG et Directrice médicale, Anova Fertility & Reproductive Health
@DrMarjorieDixon
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